Lost in Translation
Je n’ai pas eu la chance de voir Lost in Translation au cinéma puisqu’à sa sortie en France (début 2003), j’étais encore au Japon. Et je ne l’aurais probablement jamais vu si des amis ayant vécu au Japon ne m’en avaient parlé (et merci à la TNT pour m’avoir permis de le voir en VOST sur Arte).
Pour ceux ne connaissant pas l’histoire, il s’agit de la rencontre entre un comédien en fin de carrière venu faire une publicité pour un whisky et une jeune femme délaissée par son mari au coeur de Tokyo. Ils s’ennuient au coeur de leur hôtel de luxe (endroit froid et impersonnel) et vont sortir découvrir la ville folle qu’est Tokyo. Et par la même occasion, se découvrir eux-même.
Lost In Translation est clairement un ovni et d’ailleurs, je me demande comment quelqu’un ne connaissant pas Tokyo peut apprécier ce film (s’il y en a, expliquez-moi, j’attends vos commentaires ^_^). Mais il est fidèle à ce qu’est cette espèce de folie qu’a le Japon, en dehors de tous les clichés véhiculés sur ce pays.
Bien sûr ce film a bien d’autres qualités que de décrire Tokyo. Il s’attache aux sentiments humains avec une certaine tendresse. Et Bill Murray est juste excellent.
Mais lorsqu’on a vécu au Japon et aimé ça, ce film est plus que tout cela. C’est un souvenir du bon vieux temps passé chez soi.