Shibuya

Shibuya est le principal quartier jeune et branché de Tôkyô (avec Harajuku, mais Harajuku c’est encore différent. Je vous en parlerai à une autre occasion). Les boutiques de mode en vogue sont à Shibuya, de nombreux cinémas, resto, etc…
Je n’ai pas eu l’occasion d’y aller tant que ça, pour la simple et bonne raison que mon quartier d’arrivée à Tôkyô (par le train de banlieue) était Shinjuku les deux fois où j’ai vécu au Japon et également parce que je préfère Harajuku où j’ai passé beaucoup de temps.
Shibuya est le repaire de la kogaru, qui fait son nid dans le 109.
Je vous parle en chinois ? (attention humour recherché et fin…) et bien non, c’est du japonais (ha ha ha, toi aussi, lecteur, je suis sûr que tu es mort de rire…).

Si je voulais faire un raccourcis culturel, je dirais qu’une kogaru est une pétasse. Dans le style (ça c’est clair !) et dans l’attitude. Mais bien sûr, les différences culturelles étant plus subtiles que ça, revenons à la définition de la kogaru. C’est une jeune femme (généralement une lycéenne mais ça va plus largement de 12 à 25 ans), volontairement très bronzée (l’idéal japonais étant la peau blanche), très maquillée (vert et rose généralement, donc très raffiné et discret) et vêtue d’une micro jupe (ou d’un micro-short, au choix) et d’un sac à main qui coûte un bras (humour encore… sac du genre Vuitton, Chanel, Dior…). L’avantage de la japonaise sur l’occidentale c’est qu’elle peut se balader en mini jupe ou short sans se prendre trois réflexions au mètre, ni de mains aux fesses. Pour beaucoup d’entre elles, il s’agit juste d’un style vestimentaire branché et une façon de se démarquer des codes classiques de la société nippone. Mais un nombre non négligeable de ces jeunes filles pratiquent la prostitution (avec de vieux riches libidineux) pour se payer leurs accessoires et vêtements de mode très chers. Et malheureusement, ce phénomène n’est pas marginal au Japon.

Quant à leur repère, le 109 (ichi maru kyû, prononcez « itchi-malou-kyou », maru kyû pour les intimes), il s’agit d’une tour de 10 étages remplie de boutiques de mode et d’accessoires. Entrer dans un tel endroit est toujours une expérience décoiffante !

Mais encore mieux : de l’autre côté de la rue, il y a le petit 109, pour les petites soeurs des kogaru. Au 7ème et dernier étage (mon étage préféré), le purikura no mekka (la Mecque du purikura). Le bonheur pour une fofolle de trucs nippons un peu fous comme moi ^_^. Et au rez-de-chaussée… le summum… un magasin de vêtements Barbie pour humaines. Voui voui, ça existe à Shibuya !

Mais Shibuya c’est aussi son grand carrefour à la japonaise avec les passages piétons en diagonale du carrefour ! (il y en a aussi à Shinjuku et dans tous les grands quartiers de Tôkyô). Ci-dessous, installée au premier étage du Starbucks, avec une vue imprenable sur ledit carrefour, j’ai pu immortaliser ce moment : un samedi après-midi à Shibuya. (la gare se trouve au fond et les gens se dirigent donc de la gare vers les rues commerçantes).

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