La petite carte indispensable

Aujourd’hui, c’était mon premier jour au centre archéologique de Tôkyô. Tout le monde a été aux petits soins pour moi. Le seul problème, aux yeux d’un japonais, est que lors des présentations aux différents archéologues du centre, ils me tendaient leur carte de visite comme c’est l’usage. Et moi, je n’avais rien à leur tendre en retour.

Et oui, la carte de visite (meishi) est une institution et, au Japon, même les étudiants en ont. Pas seulement les businessmen comme en France.

Donc après avoir reçu plein de cartes de visite et n’avoir pu en donner aucune, je m’installe dans la bibliothèque et je commence à me prendre la tête sur mes transcriptions kanji-angeul (= écriture japonaise – écriture coréenne) des noms de sites archéologiques coréens, quand l’archéologue qui s’occupe de moi revient, me tend une petite carte vierge et me dit « ecris ta carte de visite ». Je m’exécute et, trente minutes après, il revient avec une centaine de cartes de visites à mon nom, marquées « Université de la Sorbonne, Paris – France » et mes coordonnées au Japon ainsi que mon adresse e-mail.

Voilà, pour remédier au fait que je n’avais pas de cartes de visite à distribuer… on m’en a fait. Donc ensuite il m’a emmenée faire le tour du centre pour distribuer mes cartes. Tout est en ordre ^__^.

Ce message a originellement publié le 21 août 2006

 

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