Il pleut, il pleut, bergère. Mets-ton parapluie à la consigne.
Le Japon est un pays où il pleut énormément en juin et juillet.
Quand je dis qu’il pleut énormément, cela tient plus de la pluie tropicale ininterrompue pendant des heures (pour ceux qui connaissent), voire des jours (si si, 72h non stop ça fait trois jours et à la fin, vous avez envie de vous pendre ou de vous soûler, je vous assure) que de nos petites averses dont nous sommes si prompts à nous plaindre en France.
Cela s’appelle tsuyu, la mousson.
Le parapluie s’avère donc indispensable sous peine de douche gratuite, et quelle douche !
Oui mais transporter, que dis-je, vivre avec son parapluie en toutes circonstances pendant plus d’un mois, c’est contraignant. C’est encombrant et surtout, c’est mouillé et ça dégouline partout.
Le Japon étant un pays à l’esprit extrêmement pratique, on trouve à l’entrée de certains bâtiments (les bibliothèques, les musées…) des consignes à parapluies (comme sur la photo, devant le Musée national de Tôkyô) où vous pouvez attacher votre parapluie moyennant une pièce de 100 yens (environ 1€) qui vous est rendue avec le parapluie.
A l’entrée des petits magasins, vous trouverez des petits casiers verticaux pour déposer vos parapluies le temps de faire quelques courses et à l’entrée des centres commerciaux et des grands magasins, chaque jour de pluie, les employés auront disposé des distributeurs de plastiques à parapluies. Ainsi vous pouvez faire vos courses le parapluie à la main mais au sec.
Et pour les étourdis, il existe devant certaines gares des distributeurs de parapluies, qui ressemblent aux consignes à parapluies mais dont le principe est inversé : vous mettez 100 yens pour débloquer le parapluie et vous récupérez votre pièce en rapportant ce dernier.