Karaoke kan

Jeudi soir c’était donc karaoke.
Six ans sans Japon, soit six ans sans karaoke, dur dur. J’ai vraiment eu une vie pas facile, moi, ces dernières années ^_^

Qu’on aime ou pas, quoi qu’on en pense, le karaoke est une sorte de défouloir, de thérapie (toutes proportions gardées bien entendu). Chanter, ça fait du bien, c’est aussi simple que ça.
Et le karaoke japonais permet de se défouler tout son saoul vu que vous n’êtes qu’entre amis, collègues ou famille. Pas besoin d’attendre une heure son tour pour chanter, pas besoin de monter sur une scène face à plein d’inconnus. Le karaoke japonais c’est comme chanter (hurler, beugler) dans son salon, mais sans déranger les voisins. Bref, je milite ardemment pour qu’il soit importé en France.

Ceci étant dit, nous sommes donc allés au karaoke-kan (littéralement le « bâtiment du karaoke« ). C’est une chaîne de karaoke bon marché qui compense des prix défiant toute concurrence par la quantité : le bâtiment fait huit étages, donc huit étages de salles de karaoke. Ryôko, en bonne fan de ce sport, possède même sa carte de membre. Les tarifs varient en fonction du jour et de l’heure à laquelle vous venez. Le plus rentable étant bien entendu dans la journée en semaine où il vous en coûtera 50 cts d’euro par personne et par demi-heure si vous avez la carte de membre et 66 cts si vous ne l’avez pas. Chaque location de salle induit la consommation obligatoire (et payante) d’une boisson ou de quelque chose à manger (comptez 3.50 € à 3.80 € pour un soda). Donc en pleine semaine et dans la journée, avec votre carte de membre, vous pouvez faire 2h de karaoke pour 5.80 € par personne. Moi, je dis oui.

Nous voilà donc installés dans notre salle, assez grande alors que nous ne sommes que trois, au dernier étage et avec vue sur le quartier. Ca sent le tabac froid, même ici on est pollué par les fumeurs… Mais bon, pour ce prix on ne se plaint pas, quand faut y aller, faut y aller et la machine nous regarde de son grand écran et les deux micros n’attendent que nous. Il n’y a plus qu’à, comme on dit. Le tout est de trouver quoi chanter.
Pour ce faire, deux solutions : soit vous avez déjà une idée en tête et donc vous « commandez » votre chanson sur le boîtier à écran tactile à disposition sur la table (vous pouvez faire une recherche par nom d’artiste ou par titre de chanson) ou bien, comme moi par exemple, vous ne savez pas trop et vous vous emparez du bottin contenant la liste complète du répertoire et vous feuilletez jusqu’à trouver une idée.

Et c’est parti !

Pendant que le premier chante, les autres peuvent feuilleter le menu pour commander quelques encas (yakisoba -nouilles sautées-, takoyaki -beignets de poulpe-, glaces, pizza…) à l’aide du téléphone qui permet de communiquer avec la réception en cas de besoin, quel qu’il soit (commander, re-commander, rajouter des heures de karaoke sans avoir à se déplacer…). 

Ichi-kun est content car il adore l’Orangina depuis que je lui ai fait goûter au mois de janvier en France et, justement, il a été importé et commercialisé au Japon au printemps de cette année. La carte explique donc ce qu’est ce nouveau soda, en précisant bien que c’est français (ce qui est atout marketing en soi au Japon). On verra si ça marche.

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