Petit weekend culinaire

Qui dit séjour chez Ryôko, dit un peu de cuisine toutes les deux.
Cela a beau être de la cuisine quotidienne et simple (pas de recette particulière de plats japonais connus par exemple), Japon oblige, cela reste néanmoins dépaysant.
Au menu du dîner de vendredi soir, quelque chose de léger puisque je suis arrivée assez tard : soupe miso avec du tofu frit (aburaage) et des herbes aromatiques, salade au tofu (type momendofu) avec des edamame (fèves de soja), des carottes, de la bardane (gobô) et de la sauce tsuyu.

Le samedi matin, après un petit déjeuner composé d’un melon pan, de fromage blanc au cassis et de thé et avant d’aller se faire un petit restau d’okonomiyaki puis un karaoke, nous préparons à l’avance le dessert du samedi soir, du mizumanjû. Jamais entendu parler ? Moi non plus ^_^.
Il s’agit d’une pâtisserie qu’on mange typiquement en plein cœur de l’été pour se rafraîchir.

A la base, le manjû est une pâtisserie faite d’une pâte aromatisée de différentes façons et fourrée de pâte de haricot rouge pour la version traditionnelle. Mais on en trouve aussi au matcha par exemple. Ici, le terme mizu (eau) fait référence à l’apparence translucide de ces pâtisseries dans laquelle on introduit soit un haricot azuki (rouge) ou tout autre chose pour décorer. Ryôko me sort de son congélateur des boutons de fleurs de cerisier qu’elle avait gardé dans ce but depuis le printemps (oui, ça se mange).

Cette fameuse couche translucide en gelée est préparée à l’aide de farine de kuzu (de la marante japonaise, oui c’est bien le nom d’une plante ^_^) et donne ce côté frais au mizumanjû.

Pour le samedi soir, les restes de la salade de la veille, une soupe miso (comme toujours), du poisson grillé avec une petite sauce, du riz, quelques petits légumes à la sauce vinaigrette, des champignons et de l’omelette et, bien entendu, le mizumanjû en dessert.

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