« Le pays des cerisiers » de KÔNO Fumiyo
Ce manga a reçu en 2005 le prix Tezuka (prix décerné par l’éditeur Shûeisha, du nom de TEZUKA Osamu, le plus célèbre des mangaka (dessinateur/trice de manga)) et à raison.
En une centaine de page, l’auteur évoque en trois histoires ce qui fut longtemps (et est encore) tabou au Japon : le sort des hibakusha, les survivants de la bombe atomique. Car si la bombe tombée sur Hiroshima le 6 août 1945 a fait des dizaines de milliers de morts « directs », les radiations ont tué des centaines de milliers de personnes dans les années qui ont suivi, des dizaines d’années plus tard même. Personne ne sait vraiment combien de victimes il y eut. On parle de 250 000 victimes, sans certitude.
C’est avec simplicité et une très grande sensibilité que KÔNO Fumio évoque le destin de ces survivants. Leur vie après les évènements, leurs difficultés, leurs doutes et leur immense soif de vivre ainsi que celle de leurs descendants pour qui Hiroshima reste une ombre menaçante et indéterminée au-dessus de leur tête.
Sans mélodrame, sans pathos ni victimisation, cette histoire saura je pense vous toucher, autant qu’elle a pu me toucher tant elle nous rappelle la réalité de la folie des hommes.
« Le pays des cerisiers » de Kôno Fumiyo aux éditions Kana, collection « made in ». Prix conseillé 10€.
J’ai commencé à lire.
Fiouh.
Ca calme.
Merci d’avoir parlé de ce manga, Copine <3
La suite est plus porteuse d’espoir, tu verras
Oui, en effet !
J’aime beaucoup