Tamponne-moi le bâton

L’ascension du Mt Fuji comporte donc plusieurs étapes, des relais en quelque sorte. Plus où moins sommaires, on y trouve néanmoins de quoi boire si l’on n’a pas emporté assez (le distributeur de boissons est au Japon ce que le Vélib’ est à Paris : on en trouve absolument partout. Ca aussi j’en reparlerai), de quoi acheter à grignoter, des babioles pour touristes aussi et on y trouve de quoi se faire tamponner le bâton.
Rien de sexuel là dedans, il s’agit juste d’un truc à touristes auquel je me suis volontiers prêtée moi-aussi.

Au relais n°5 (alias « gogome » en langue locale. Je rappelle que « e » se prononce « é » donc on dit « gogomé »), il faut donc acheter un bâton de marche en bois, muni au sommet d’un ruban avec des clochettes. Clochettes que l’on vire rapidement car c’est plus qu’agaçant comme bruit. Le but est donc, à chaque étape de l’ascension (il y en a donc 5 jusqu’au sommet), de faire marquer son bâton au fer rouge du tampon du relais en question. Chaque tampon est constitué d’un petit symbole, du nom du relais (enfin de son numéro) et de l’altitude à laquelle vous êtes. Chaque tampon coûte 200 yens* (ben oui, c’est pour touristes vous avais-je dis ^_^).
Grâce à la météo déchainée au sommet du Fuji la nuit où j’ai fait l’ascension, il me manque un seul tampon sur ce bâton. L’ultime et le plus valorisant, celui du sommet. J’ai donc une revanche à prendre et j’emporterai ce bâton avec moi lorsque je retournerai au Japon pour enfin achever « mon oeuvre ».

* aujourd’hui 200 yens = 1,87€

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